J'ai eu le courage de regarder en arrière
Les cadavres de mes jours
Marquent ma route et je les pleure
Les uns pourrissent dans les églises italiennes
Ou bien dans de petits bois de citronniers
Qui fleurissent et fructifient
En même temps et en toute saison
D'autres jours ont pleuré avant de mourir dans des tavernes
Où d'ardents bouquets rouaient
Aux yeux d'une mulâtresse qui inventait la poésie
Et les roses de l'électricité s'ouvrent encore
Dans le jardin de ma mémoire
Alcools, Guillaume Apollinaire
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2 comentaris:
Em sembla que no havia llegit mai Guillaume Apolinaire...
M'ha agradat, no sempre tenim el valor de mirar enrere d'aquesta manera...
"els cadàvers dels meus dies" fa que sembli normal plorar els temps passats...
Carme, paga la pena abocar-s'hi.
Una abraçada
Salut i Terra
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